Thankful

Je suis une fille de novembre, vous le savez.
J'aime les jolies fêtes, ce n'est plus un secret.
Je ne suis pas contre les cadeaux, ce serait mentir que de le nier.






Cette année, j'ai eu 34 ans (j'ai du mal à dire mon âge sans réfléchir depuis que j'ai passé le cap des trentes,...je suis toujours obligée de compter, comme pour me rendre compte que c'est pour de vrai. Vous avez dit déni?...) et j'ai eu la chance d'être bien entourée.


Le jour J, ma petite soeur et ma maman m'avaient dressé une table de goûter plus que parfaite et j'ai pu souffler mes bougies bien accompagnée (ils ont eu du mal à attendre la fin de la chanson à vrai dire!).



Ces moments là, pour moi, n'ont pas de prix.
C'est impensable de ne pas partager ça avec eux.
Parfois ça représente une organisation biscornue pour pouvoir y arriver, mais chez nous les anniversaires sont importants.
Les moments en famille en général à vrai dire.
Ca semble parfois excessif à d'autres, qui n'ont pas ces habitudes chez eux (mon homme par exemple), mais c'est ancré bien au creux de nos tripes et on devient très tristes si les agendas ne nous permettent pas de nous réunir collés-serrés.




Cette année par exemple, le week end au grand air a été écourté de quelques heures pour pouvoir arriver à temps pour le goûter chez ma maman.
Les enfants étaient sur excités de se retrouver, et les adultes (moi en l'occurence) apaisés de me retrouvée dans le petit salon, les uns sur les autres, avec quatre bougies plantée sur mes gâteaux préféré.
Le bonheur.






Et il y a une semaine, c'est moi qui ait organisé uneThaksgiving Birthday Party réuni la quasi totalité de mes amis chers autour de moi.




Une belle compagnie de gourmands que je suis toute fière d'avoir régalée avec un repas traditionnel (ou presque).




Le plus beau compliment que j'ai reçu: "c'est la première fois que je mange aussi bien chez quelqu'un de ma génération!".




Au menu: des oeufs à la diable, deux dindes énormes choisies par l'amoureux (on en a mangé jusqu'à hier, je l'avais dit que c'etait un peu beaucoup...mais c'etait tellement bon), farcies avec un stuffing dont je partage le secret avec ma soeur, des purées de pommesde terre et de patates douces maison, des haricots verts et des petits pois, une sauce aux cranberry, du bon vin et du coca (ceux qui me connaissent savent...).




Et pour le dessert des clémentines à la bonne odeur de noël, quelques cookies chocolat-beurre de cacahuète, des gauffres au miel, le caramel cake de ma copine (ca va devenir une tradition ca aussi) et ma pecan pie ultra sucrée mais tellement yummy (le copain a dit "ce truc là, je sais pas ce que c'est mais c'est une tuerie!").







Je me suis amusée à mettre au point une déco automnale comme j'aime, et la journée a été parfaitement bruyante et heureuse.






C'était difficile de laisser partir les amis.




Je déteste les au revoir, et envore plus les au revoir du dimanche après midi quand on a bien rit. Cétait ma hantise d'enfant, le moment où mon tonton allait crier à ma cousine depuis le bout du couloir "allez! on range et on s'en va! y a école demain!". Mes parents eux, quand on allait passer le dimanche chez mes grands parents paternels, ils étaient toujours d'accord pour qu'on reste manger de la soupe au vermicelle et du Kiri devant la télé avec les cousins avant de rentrer pour nous mettre au lit, même une veille d'école. Et pour ça je leur dit merci parce que la saveur de ces moments là est toujours exquise.
D'ailleurs, on a réussit à faire rester quelques copains à grand renfort de chocolat chaud parsemé de marshmallow.
Les enfants ont mangé des coquillettes.
Et puis il a quand même bien fallut que ça s'arrête.
Je garde les sourires, la chaleur de cette journée, le plaisir que j'ai eu en la préparant, les cris des petits et le bazar partout, mon homme qui gère l'intendance des laves vaisselles et des coups de balai pour que je puisse profiter, les confidences dans la cuisines ou su le pas de la porte, les promesses de soirées fondues et raclette, l'inventaire des objets oubliés par ceux qui, semblent il, ont envie de nous revoir vite.
Je garde la joie qui me tiendra bien chaud quand j'aurais froid.





Commentaires

  1. mon frére a fait une pecan pie aussi l'autre jour. Je lui ai dit ne me dis pas ce que tu as mis dedans je sens que c'est riche. Je préfère savourer sans culpabiliser car c'est trop bon !

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