Tout ce que je n'ai pas pu vous raconter cette semaine #3

Bon, vous l'avez compris, cette chronique va devenir le rendez vous du lundi et pas du dimanche.
Parce que le dimanche en fait...c'est toujours très fourni comme journée.
Soit par la visite de la famille, soit par des balades, soit par des grasses mat ou encore par des constructions en tout genre avec le piaf et des câlins baveux du pépin.
Et surtout, surtout, le dimanche, on est tous les 4 et ces derniers temps c'est pas si souvent donc...
Rendez vous plutôt le lundi!


BLABLA

Lundi dernier, il pleut et maîtresse Carole est malade.
Evidemment, nous l'apprenons en arrivant devant la porte et mon piaf est tout triste de devoir retourner à la maison (bonne nouvelle me direz vous, il aime l'école!).
Le salon est un vrai chantier.
Le sapin n'est toujours pas décoré.
Le calendrier de l'avent Playmobil "policier et voleur" (ô rage ô désespoir) fait son effet et un heureux tous les matins.

Nous avons reçu un album des P'tites Poules pour pousser la découverte plus loin (merci Pocket Jeunesse).


Honnêtement quand j'ai vu le titre à l'ouverture de l'enveloppe (Le petites poules et la cabane maléfique) et découvert le contenu, je me suis dit que ça allait probablement effrayer mon petit grand.
Et bien détrompez vous!


Il l'a feuilleté avec attention, puis l'a réclamée pour l'histoire du soir et a tenu jusqu'au bout de l'album, très intéressé par l'aventure ensorcelante de Carmen, Carmélito et leurs copains, partis à la rescousses des papas de la basse court, enlevés par une cabane maléfique.
Il n'y a pas d'âge pour un chouet livre voyez...!


J'ai passé ma semaine à crocheter des headbands et des grigris d'amour pour les proposer aux visiteurs du Hello Winter Festival auquel je participe ce week end au 50 cinq (un espace atypique consacré au street art et aux cultures urbaines, on adore!).
Je vous avoue avoir longtemps (très longtemps) hésité à proposer des petites créations à la vente.
Je crois que je ne me sens pas légitime pour faire ça.


A la base, quand Mother In Town m'a proposé de faire partie du Kids Corner de l'évènement, je n'étais partie que sur de l'animation d'ateliers et puis, ma participation donnant droit à un stand, je me suis dit...pourquoi pas? Mais tout de suite après je me suis aussi dit "est ce que ça va plaire?", "est ce que ce que je fais est assez intéressant pour être exposé et surtout proposé à la vente?", "est ce que ça ne va pas faire un flop?"...
S'en est suivie un longue hésitation qui continue à revenir ici ou là mais bon...j'me lance, on verra bien.


Pour revenir sur l'évènement en lui même, lorsqu'il nous a été présenté j'ai été emballée immédiatement.
En premier par le lieu que j'adore et dans lequel j'aime me rendre avec les garçons pour les différents évènement qui s'y déroulent.
Puis par la présentation du projet global: un marché de noël oui, mais sans made in china, sans bling bling associé, "dédié à la slow consommation locale, à l'artisanat avec des créateur et de la street food". 
Une envie forte des porteurs de projet d'en faire un moment de vrai partage.
Et surtout de permettre aux familles, quelque soit leur niveau de vie et leur origine, de venir passer un agréable moment ensemble.
Une envie de créer et de penser un événement autour de cette jolie fête sans pour autant que les enfants ne subissent l'envie de leurs parents d'aller se perdre dans la foule des marché de noël que l'on connait (horreur!), mais sans que les parents ne subissent non plus un temps uniquement dédié aux plus petits.
Bref, si tout va bien, il y en aura pour tous les goûts et j'espère vous y croiser pour les toulousains d'un jour ou de toujours!

Vous l'avez compris, j'animerai des ateliers (je vous l'ai déjà dit la semaine dernière je crois par ici) aux côté d'une équipe d'enfer, aussi talentueuses que sympathique, et vous pouvez encore réserver vos places sur le site de Lovelybulle (par ici)
(Et la page Facebook de l'événement avec tous les détails c'est par )

Mon piaf tient désormais assis tout seul comme un grand sur ses tapis de jeux jolis et il s'amuse énormément à éparpiller ses jouets partout.


En bonne maman angoissée que je suis, je fais la chasse aux petits morceaux de playmobil que son grand frère sème un peut partout avec la hantise profonde de l'étouffement impromptu.
Mais cette semaine, j'ai eu encore une fois la preuve, que malgré toute ma bonne volonté, je ne peux pas tout empêcher.
Nous avons une très jolie chaise haute vintage, offerte par mon papa pour le premier anniversaire du piaf. Je l'adore, elle est tout ce que j'aime et il y a même un petit faon peint sur le dossier.
Mon grand ne s'y est assis qu'après ses un an donc, et il n'y a jamais eu de problème malgré l'absence de harnais...
Vous me voyez arriver?
Mercredi dernier donc, après une journée plutôt...sportive et en attendant le retour tant espéré de l'amoureux qui était en déplacement, j'ai eu la peur de ma vie et je me suis vraiment sentie...nulle, bidon, mauvaise maman,...
Mon pépin commençant à montrer des signes de grande faim, je l'installe dans la chaise haute au salon et j'entreprend d'aller lui préparer son repas (le faire réchauffer pour être plu précise).
C'est rapide, je peux le laisser là, je reviens tout de suite.
Mon pépin se met à pleurer, et à chouiner, alors je lui lance un "j'arrive tout de suite! j'ai bientôt finit, ça arrive petit chat!", sans me déplacer pour autant.
Et à force de l'entendre, ce que je croyais, "râler", je me déplace enfin (il ne s'est passé que 2 minutes depuis mon départ) pour assister à une scène terrible: mon tout petit avait glissé par dessous la tablette de la chaise haute, le bas de son corps pendait dans le vide, ses jambes s'agitaient fort et il n'était retenu que par sa tête et ses épaules.
Après un hurlement et un lâchage en règle de tout ce que j'avais dans les mains, j'ai réussi à le rattraper avant la chute finale.
Heureusement me direz vous.
Il a un peu pleuré parce qu'évidemment il a eu bien peur, et moi aussi.
Je m'en veux encore de ne pas avoir anticipé ça.
Il va bien, et n'a même pas eu une égratignure.
Mais je crois que je vais devoir accroitre encore plus ma vigilance, un accident (domestique) est si vite arrivé...
(je ne devrais peut être pas vous raconter ça...vous allez m'envoyer la protection de l'enfance à force)
Comment j'enchaine avec ça moi maintenant?...


Sans transition, chez nous, nous avons le droit de sauter dans les flaques quand on porte des bottes en caoutchouc, même si ça salit les pantalons.


J'ai un coup de gueule à pousser (c'est pas souvent) contre les parkings sous terrain du centre ville de Toulouse, et notamment celui d'esquirol (les toulousains comprendront).



Dans ce parking Indigo donc (Indigo est contrôlé par Ardian et Crédit Agricole Assurance pour info), il est impossible de rejoindre la rue une fois garé, pour un parent avec une poussette et encore moins par une personne à mobilité réduite.
Le monte charge qui permet de passer de l'ascenseur à la rue donc est hors d'état de fonctionnement depuis des mois maintenant.
Et ça me met dans une rage folle.
Pas spécialement pour moi, qui suis en possession de mes deux bras et de mes deux jambes, et qui suis en capacité de porter la poussette de mon fils avec celui ci à l'intérieur tout le long de la volée de marches qui sépare la rue de l'ascenseur, à nos risques et périls.
Mais surtout pour tous ceux qui n'ont pas cette chance et qui galerent encore dans beaucoup de lieux publics.
Comment cela est il encore possible?!
C'est quand même un monde!
Oui, vous l'avez compris, je suis colère.
Ca va pas changer le problème vous me direz mais bon, fallait que je le dise.

Sous le sapin, comme tous les ans, chacun des enfants recevra un (ou plusieurs) livre (s).
J'ai été faire mon choix chez ma libraire préférée, à la Librairie Tire Lire (merci Cécile pour les bon conseils!):
- Une histoire d'arbre, de générations de femmes et de broderie pour ma filleule chérie,
- des Histoires Culottées pour mon piaf,
- un imagier sonore pour mon neveu qui adore danser,
- et une histoire de pie pour mon pépin.

  

Evidemment je vous en reparlerai bientôt dans mon #vendredilibrairie sur instagram.

Cette année, sous l'impulsion de Lilacam, j'ai décidé de réduire au maximum le papier cadeau sous le sapin.
Mon piaf avait déjà une belle hotte personnalisée pour son premier Noël que A qui S et j'en ai commandé une seconde pour mon pépin.


J'ai aussi choisi d'utiliser les coupons de tissus qui dorment dans mes armoires pour emballer les cadeaux de tout le monde, et j'ai aussi craqué sur ce joli tissu Rico Design.
Stay tuned...


Ce week end nous sommes rentrés chez nos parents.
Je vous ai déjà dit que 3 de nos parents (les miens et ceux de l'amoureux) vivent dans un rayon de 500 mètres?
Ils sont tous divorcés certes (ce qui ne nous simplifie pas toujours la tache) mais au moins pas besoin de parcourir des centaines de milliers de kilomètres pour les voir tous!
Nous sommes donc rentrés "chez nous" pour, entre autre, fêter les 30 ans de mon cousin qui avait réuni une partie de la famille pour l'occasion.
Chez moi, surtout du côté de mon papa (qui a 10 frères et soeurs dont sont issus 23 cousins germains et 15 petits cousins), on a la culture des repas de familles, des fêtes simples, de la chenille et de la queue leuleu, des apéro chips-cacahuètes, des nappes et des serviettes en papier, des grands discours d'amour, des ouvertures de cadeaux devant tout le monde, des expositions de photos qui montrent des styles vestimentaires discutables, des madisons endiablés et aussi du cassoulet ou des grillades.
C'était une fête comme ça.
Mon cousin, avec ma soeur, on l'aime très fort.
C'est avec lui que l'on a passé notre enfance. Il venait souvent jouer avec nous sous les érables.
Il avait deux grands parents de plus que les autres: les miens.
Avec ma soeur, on lui a préparé une boite à souvenirs pour mettre à l'honneur notre complicité.
Des boîtes dont on a le secret.


ça a été aussi l'occasion de revoir beaucoup de membres de ma famille, qui avec la vie, le temps, les nons dits parfois, les rancoeurs, disparaissent des écrans de radar.
C'est toujours chouet de les voir, sans aucun doute.
Mais parfois, comme samedi, je me sens étrangère à eux, et je sais que l'on est au moins deux.
Ca vient peut être de nous ou d'eux.
C'est étrange comme sensation.
C'est bizarre de se sentir "à côté", de surprendre des regards appuyés ou un certain malaise.
De ce côté là de la famille, on nous a toujours dit que l'on s'aimait tous très fort, qu'on serait toujours là les uns pour les autres,...mais ce n'est pas toujours vrai et c'est l'âge adulte qui lève le voile un peu douloureusement.
Quels qu'ils soient je serai là pour eux s'ils ont besoin de moi, c'est dans ma nature, on ne se refait pas.
Ce n'est pas une critique à leur encontre, plutôt un constat simple et sans méchanceté, ainsi va la vie.
ça vous arrive à vous aussi de vous sentir "à côté" de gens qui sont vos proches?


Notre dimanche s'est déroulé paisiblement chez ma maman.
Au programme: raclette, siestes, devoirs de la plus grande et nous ensemble, collés-serrés.
Et séance photo dans le jardin orchestré par ma douce Tess.


On a même enlevé nos manteaux pour les besoins des photos malgré le vent glacial.
Mais chuuuuuut! Ne le dites pas à ma soeur ni à ma maman, on se ferait drôlement gronder...!


COUP DE COEUR DE LA SEMAINE

Les Portraits silhouettes sur bois gravé de "Ceux qui nous lient" à suspendre au sapin.
J'ai craqué pour les garçons et ça tombait à pic pour le marquer le premier Noël de mon pépin.

Vous trouverez beaucoup de poésie chez cette photographe lilloise.
Je suis son travail sur les réseaux depuis longtemps maintenant et je suis complètement fan de ses prise de vues, des ombres et des couleurs qui s'en dégagent.


Je suis en adoration de son logo (que j'attend de lui broder avec impatience) et ses créations autour des portraits silhouettes sont sublimes.


J'ai reçu le médaillon qui renferme les silhouettes de mes garçons cette année pour la fête des mamans et il est tellement précieux à mes yeux qu'il est devenu un talisman.

L'ANECDOTE QUI N'A RIEN A VOIR

J'avais tellement de choses en tête en préparant nos valises pour ce week end que j'ai oublié mes culottes et les slips du piaf...





Commentaires

  1. Que j’aime ces articles, on se sen’y moins seule. Bizarrement nous aussi lundi nous avons-nous appris que la maîtresse d’edgar était absente. Mais après l’avoir laissé à l’atsem par un mail du directeur, nous disant qu’ils avaient été dispersés dans les classes. J’ai eu peur pour lui toute la journée. Tous ses repères vont volés en éclats, avec qui va t’il se retrouver. Ah on se refait pas.
    Pas ligitime de vendre tes créations pfff dis pas de telles bêtises si toi tu te trouves pas légitimes il n’y a plus de marché de noël et etsy qui existe !

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