Tout ce que je n'ai pas pu vous raconter cette semaine #6

BLA BLA

Parfois Souvent, je me demande si tout mon blabla vous intéresse.
Parce que, avouons le, je ne raconte vraiment rien de transcendant par ici.
Juste des morceaux de moi, des souvenirs, des interrogations ou des découvertes.
Parfois souvent, je me demande si j'ai raison de continuer.
Parce qu'à moi ça me plait de blablater avec vous.
Il faut aussi que je le confesse.
Ma thérapie à moi, c'est de raconter ma vie je crois.
Je ne vous dis pas tout, entendons nous bien.
Je ne vous ouvre pas toutes les portes parce que ce n'est pas le propos.
Parfois je partager l'intime, mais c'est moi qui fixe la limite.
Ici ou sur les réseaux, à moi ça me plait de vous raconter...
Je continue donc...
(ce petit interlude vous a été proposé par la nana qui parle pour ne rien dire...)


La semaine qui vient de s'écouler a été plutôt compliquée.
Après la main coincée dans une porte à l'école du vendredi d'avant, elle a commencée avec la fièvre au front de mon grand piaf qui a été complètement terrassé pendant 3 jours.
Ma maman est arrivée à la rescousse pour me prêter main forte et c'était chouet de l'avoir avec moi même si, comme à chaque fois, le temps passe trop vite et qu'on a le temps de rien.
C'était bien de l'avoir rien que pour moi pour une fois.


J'ai le rêve secret que mes enfants nourrissent le même amour pour ma maman que celui que j'ai eu pour la sienne.
J'ai le rêve aux tripes qu'ils aient la chance de connaître cette relation si belle et si forte qu'elle peut même faire souffrir les petites filles devenues grandes quand elles doivent en porter le deuil.
Cette phrase est très paradoxale mais c'était tellement beau, tellement fort de grandir dans le giron enveloppant de ma grand mère.
Pour ce qui est de mes garçons et de ma maman, je sais que je ne peux pas choisir, je ne peux pas fabriquer ce lien.
J'ai longtemps souffert de ne pas vivre assez près d'elle pour qu'ils puissent la voir plus souvent, pour qu'elle vienne les récupérer à l'école, leur raconter mille histoires et leur faire faire de la pâte à sel le mercredi.
Pour qu'ils aient la chance de vivre mon enfance.
Et juste en l'écrivant, deux larmes viennent de rouler sur ma joue.
Moi qui croyais que c'était réglé...
Quand je vous dit que c'est ma thérapie de raconter ma vie.
Reproduire, dupliquer, pour ne  pas la laisser s'échapper cette enfance qui me manque tant.
Mais quand je vois mon piaf danser la gigue quand on lui dit que mamie yoyo arrive, quand je la vois cajoler mon pepin, je sais à quel point j'ai la chance que d'autre n'ont pas d'avoir ma maman auprès de moi, même si ce n'est pas tous les jours.


Les ateliers crochet sont en pleine planification et ça prend beaucoup de temps sur mon planning de maman au foyer mine de rien.
Réfléchir aux contenus, inventer les modèles, les réaliser, rédiger les supports,...
C'est un peu fou.
Je ne pense pas pouvoir en vivre un jour mais c'est très grisant comme émulation.
Et je m'en nourri tant que ça dure.


D'ailleurs, je vais devoir commencer à réfléchir à l'après.
L'après parenthèse enchantée du congé parental.
Que faire?
Retourner au travail?
Tout plaquer?
Trouver un juste milieu entre ce qui m'anime vraiment et ce que je dois faire pour la subsistance des besoins de ma famille?
Me former aux techniques de graphisme et de communication pour pouvoir accéder à ce que j'ai désormais envie de faire?
C'est encore en friche dans ma tête mais ce que je sais, c'est que je ne peux pas repartir comme avant, en bon petit soldat.
Vous vous êtes déjà trouvées dans cette situation?
Tous les conseils sont bons à prendre dans ces cas là, en tout cas je prends parce que je suis en questionnement permanent...

Celle là, c'est cadeau pour vous coller le sourire!
Samedi soir, nous sommes (enfin!) allés au Festival des Lanternes de Gaillac et nous avons plongé à pieds joints dans le spectacle merveilleux des Fééries de Chine.


Le démarrage de la visite, je ne vous le cache pas, a été chaotique avec un piaf particulièrement...désagréable qui n'était pas disposé à écouter du tout, et un amoureux quelque peu sur les nerfs...
Mis à part ça, c'est un régal pour les yeux.
Mon coup de coeur va aux pivoines géantes qui m'ont donné l'impression d'être Alice au pays des merveilles.

Au delà de la beauté ambiante, ce qui nous a le plus impressionné je crois, c'est d'imaginer le travail de titan derrière cet évènement.
Le mot qui me vient quand même c'est "grandiose".
La reconstitution du palais royal est assez impressionnante.

   

Et les dragons géants ont fait la joie d'un piaf un peu plus calme.


Le point négatif: le monde!
Heureusement, nous étions accompagnés d'une femme enceinte et de 3 poussettes, ce qui nous a permis de passer...devant tout le monde.


Petits conseils pour la prochaine fois (ou si vous voulez y aller avant la clôture le 6 février):


- faire manger les enfants avant c'est cool (on a opté pour le fast food mais au moins ils avaient le ventre plein),
- se garer à l'extérieur et utiliser les navettes qui passent très régulièrement (même avec trois poussettes on s'en est bien sortis),
- éviter le samedi soir (et le vendredi je suppose) parce que c'était vraiment bondé. L'an prochain, si on y retourne, on choisira un soir de semaine parce que la foule c'était vraiment oppressant,
- n'hésitez pas à prendre une (ou des) poussettes, les allées sont plutôt larges et en plus vous bénéficierez d'un accès prioritaire. Bonus track avec le combo poussette-femme enceinte qui permet de doubler littéralement tout le monde, y compris les autres poussettes.
- arrêtez vous sur la place de la Libération: il y a une petite patinoire très sympa et un petit village de tentes dans lesquelles les restaurateurs gaillacois vous proposent des choses succulentes (on s'est régalé, vraiment!).



On était sortis de la phase "terrible 2" non sans mal avec le piaf, et il semble que nous sommes en train de faire face à une nouvelle tempête.
Notre grand malin fait des siennes en ce moment et c'est assez...déroutant, pour ne pas dire très pénible.
Pas moyen pour lui de s'exprimer sans nous crier dessus, pas mal de moments de provocation aussi,...
Ca existe le "terrible 4"?


Hier dimanche, on a retrouvé les copains à Zeplégraounde , the place to be des parents qui veulent souffler un coup sans avoir à (trop) se soucier de ce que fait sa progéniture: piscine à balles, structures de grimpette, toboggans, espace bébé, bières et gâteaux maison à la carte... 
Tout est fait pour que tout le monde s'y retrouve.

  

Et franchement, on s'y est retrouvé et je crois que ça va devenir une petite habitude...
De mon point de vue, le tarif horaire est un peu élevé de prime abord mais ça en vaut la peine.
Les enfants ne se sont pas ennuyés et les adultes ont pu passer un moment plutôt calme.
A regarder de près: leur programmation d'ateliers en tout genre (y compris pour les adultes!).
Et surtout tout y est adapté aux familles (chaises hautes en nombre, coins cosy, wifi, flipper,...)

LE COUP DE COEUR DE LA SEMAINE


Je suis absolument fan du travail de Christelle dit Christensen, tout en douceur, en symbole et en finesse.
Je me damnerais pour l'un de ses coeurs précieux, ses bijoux brodés.

Copyright Christelle Dit Christensen

Et sa nouvelle collection "L'origine" promet monts et merveilles.
Une histoire de points...

Copyright Christelle Dit Christensen

Je suis tout ça de près sur sont compte instagram si joli.

L'ANECDOTE QUI N'A RIEN A VOIR

Je pourrais me nourrir uniquement de fromage...
Je mange meme le parmesan à la cuillère parfois...

Commentaires

  1. Le terrible 4 n'existe pas, mais le "fucking four" oui ! 😊 mais ça passe, courage ! 😊

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  2. oh oui le questionnement professionnel .... pleins de questions ici aussi en ce moment. Nous avions été tranquille par ici pas de terrible two de la part d'edgar il nous a jamais fait une crise ou une colère mais le terrible 4 existe nous en sommes également victime.

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