Passer le relai...
J'ai toujours adoré l'école, jusqu'en première année de fac, aller à l'école était pour moi une véritable source de joie.
J'adorais préparer la rentrée, remplir mon agenda, ranger mes nouveaux stylos, choisir mon cartable, mes cahiers, sentir l'odeur des protèges cahiers et vivre l'effervescence de ces moments là.
Puis les matins frais d'automne, cartable sur le dos, l'odeur des feuilles de platanes fraichement tombée (toujours eux) qui tapissaient les abords de l'école,...
Je n'étais pas populaire, loin de là, j'ai été moquée souvent, mais j'avais mon cercle d'amis, ce qui me suffisait plus que largement.
Je n'ai jamais voulu être externe non plus, il se déroulait tellement de chose "entre midi et deux"!
C'était le temps des jeux à rallonge, puis, plus tard, des tractations amoureuses, des rendez vous le coeur battant, et des discussions sans fin.
J'appréciais tout autant aller en classe parce que j'ai trouvé cet espace fascinant.
J'ai d'ailleurs longtemps souhaité devenir enseignante pour reproduire ce que m'avaient offert certains de mes enseignants.
Mes maîtresses de maternelle, l'une coiffée "comme un garçon" et l'autre à la natte si longue et lourde, toutes les deux tellement bienveillantes.
Ma maîtresse de cours moyen, avec qui j'ai maintenu le contact et qui était présente à notre mariage.
Plusieurs professeurs aussi, de français, d'anglais, d'histoire, que j'ai plaisir à recroiser parfois.
J'aimais par dessus tout écrire dans mes cahiers, soigner la présentation (c'est toujours le cas d'ailleurs, je suis celle à qui l'on demande ses notes pour les photocopier), illustrer les poésies ou les leçons d'histoire.
Ce sera à lui de vivre cette expérience et, malgré la mienne plutôt très positive, je suis pétrifiée.
Je ne l'aurais jamais imaginé, mais c'est bien le cas.
Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi.
J'adorais préparer la rentrée, remplir mon agenda, ranger mes nouveaux stylos, choisir mon cartable, mes cahiers, sentir l'odeur des protèges cahiers et vivre l'effervescence de ces moments là.
Puis les matins frais d'automne, cartable sur le dos, l'odeur des feuilles de platanes fraichement tombée (toujours eux) qui tapissaient les abords de l'école,...
L'école, le collège puis le lycée ont été pour moi un lieu de socialisation incroyable, et même si j'ai longtemps été extrêmement timide, je vivais mille histoires dans une journée.
Je n'étais pas populaire, loin de là, j'ai été moquée souvent, mais j'avais mon cercle d'amis, ce qui me suffisait plus que largement.
Je n'ai jamais voulu être externe non plus, il se déroulait tellement de chose "entre midi et deux"!
C'était le temps des jeux à rallonge, puis, plus tard, des tractations amoureuses, des rendez vous le coeur battant, et des discussions sans fin.
J'appréciais tout autant aller en classe parce que j'ai trouvé cet espace fascinant.
J'ai d'ailleurs longtemps souhaité devenir enseignante pour reproduire ce que m'avaient offert certains de mes enseignants.
Mes maîtresses de maternelle, l'une coiffée "comme un garçon" et l'autre à la natte si longue et lourde, toutes les deux tellement bienveillantes.
Mon maître de cours élémentaire, que nous avons accompagné pour ces deux dernières années avant la retraite et qui nous a tellement transmis.
Plusieurs professeurs aussi, de français, d'anglais, d'histoire, que j'ai plaisir à recroiser parfois.
J'aimais par dessus tout écrire dans mes cahiers, soigner la présentation (c'est toujours le cas d'ailleurs, je suis celle à qui l'on demande ses notes pour les photocopier), illustrer les poésies ou les leçons d'histoire.
Dans quelques jours, ce sera au tour de mon piaf joli de devenir écolier.
Je ne l'aurais jamais imaginé, mais c'est bien le cas.
Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi.
J'ai tellement peur qu'il ne s'y retrouve pas, qu'il n'aime pas ça, il est si sauvage.
J’essaie de me convaincre que tout ira bien, mais la crainte sourde revient tout le temps.
Peut être parce qu'autour de moi, juste à coté, j'ai vu les ravages que pouvaient faire les mauvaises rencontres de l'école, un enseignant intolérant (même si je veux croire qu'ils sont de moins en moins nombreux), une ATSEM trop rude, un système trop figé pour faire une place aux trop remuants, trop lents, trop rêveurs, trop fragiles, trop...
Je ne veux pas soulever de polémiques ici et loin de moi l'idée de généraliser tout ça.
Mais c'est bien de tout ça qu'il est question.
Alors, à quelques jours de lui passer le relai et d'entrer dans la vie de maman d'écolier, je souhaite à mon piaf sauvage de jolies rencontres, des adultes bienveillants, de chouet copains, nombreux ou pas d'ailleurs, ce n'est pas le nombre qui fait la qualité, des parties de trap-trap, des secrets dans les coins, des gratins de choux fleur et des mousses au chocolat à la cantine, des rires fous et de grandes découvertes.
Bon vent mon garçon insaisissable, je dois apprendre à lâcher encore un peu plus ta douce main.
Peut être parce qu'autour de moi, juste à coté, j'ai vu les ravages que pouvaient faire les mauvaises rencontres de l'école, un enseignant intolérant (même si je veux croire qu'ils sont de moins en moins nombreux), une ATSEM trop rude, un système trop figé pour faire une place aux trop remuants, trop lents, trop rêveurs, trop fragiles, trop...
Je ne veux pas soulever de polémiques ici et loin de moi l'idée de généraliser tout ça.
Mais c'est bien de tout ça qu'il est question.
Alors, à quelques jours de lui passer le relai et d'entrer dans la vie de maman d'écolier, je souhaite à mon piaf sauvage de jolies rencontres, des adultes bienveillants, de chouet copains, nombreux ou pas d'ailleurs, ce n'est pas le nombre qui fait la qualité, des parties de trap-trap, des secrets dans les coins, des gratins de choux fleur et des mousses au chocolat à la cantine, des rires fous et de grandes découvertes.
Bon vent mon garçon insaisissable, je dois apprendre à lâcher encore un peu plus ta douce main.
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