Tout ce que je n'ai pas pu vous raconter cette semaine #8
BLA BLA
Me revoilà, après deux semaines de silence et de planning très chargé.
Ca m'a manqué de ne pas venir papoter avec vous par ici!
Alors ce soir, avant d'aller préparer le repas de mes hommes, entre le gouter et le reçu ménage dans la cuisine, j'ai envie de poser quelques mots par ici.
Parlons en du repas du soir tient.
Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit, mais notre grand piaf n'a jamais été un passionné de nourriture.
d'ailleurs je me dis souvent que c'est peut être du à l'allaitement qui ne s'est pas bien passé du tout et qui m'a fait beaucoup souffrir.
L'allaitement, cette chose à laquelle je tenais tant, qui a été un gros échec et source de terribles douleurs tant physiques que psychologiques.
Personne ne parle jamais de ça d'ailleurs.
c'est vrai, sur les réseaux, les sites internet, les forum, la pression est très forte autour de ça et elle peut devenir insoutenable pour une jeune maman perdue et fatiguée telle que je l'étais à l'époque.
Cette pression m'a fait penser que j'étais nulle, mauvaise mère,...
Je trouve assez violent d'ailleurs les commentaires de certaines sur le sujet, les "il faut serrer les dents" ou encore les "tu ne dois pas te décourager, c'est le mieux que tu puisses faire pour ton bébé".
Je trouve aussi très violents et culpabilisants les messages qui s'affichent quand tu vas sur les sites de marques d'alimentation pour bébé. Vous n'avez jamais vu? Ceux qui disent "Le lait maternel, plus qu'un choix, une recommandation.Parce que le lait maternel est l’aliment le plus adapté aux besoins spécifiques des bébés, l’OMS recommande un allaitement exclusif jusqu’à l’âge de 6 mois. ". Ceux que vous êtes obligé reconnaitre avoir lu pour pouvoir accéder au site ensuite.
Et si tu y arrives pas alors? Si tu pleures rien qu'a l'idée que ton tout petit se réveille et réclame à manger, si tu gémis de douleur quand ton bébé se nourrit, si tu te sens mal dans ton corps et dans ta tête, si tu as l'impression d'être un robot...
Tu dois te sentir comment? Coupable? Fautive? Bidon?
Parce que c'est comme ça que je me suis sentie pendant plusieurs semaines après l'arrivée de mon premier bébé et c'est terrible moi qui tenait tant à l'allaiter le plus longtemps possible.
Heureusement que l'amoureux à su dire stop et me convaincre de passer au biberon.
Heureusement que mon entourage proche a été bienveillant et que notre pédiatre de l'époque a su dédramatiser tout ça.
Pour mon pépin, j'ai relâché la pression. Je l'ai allaité trois fois avant d'envoyer l'amoureux demander des biberons parce que je sentait le mal être re pointer le bout de son nez.
Je ne crois pas ne pas être courageuse ou être fainéante.
Je crois que mon corps m'appartient et que je suis bien la seule à savoir ce que je veux en faire.
Alors, même si je soulève un tollé, j'ai envie de vous dire que, quand vous devenez maman, vous seule savez ce qui est bon pour vous. Vous seule savez au creux de vous ce que vous pouvez faire ou ne pas faire. Vous seule.
Faites vous confiance et ne subissez pas, surtout pas.
Bref, j'ai encore une fois complètement divagué mais en même temps, ça fait très longtemps que j'avais envie d'aborder ce sujet là, sans trop oser ou peut être sans y être prête.
C'est fait!
Je disais donc que mon piaf n'a jamais été un fan de nourriture et que du coup, nous avions pris l'habitude, pour faire en sorte qu'il mange un peu, de lui demander ce qu'il voulait manger avant de cuisiner son repas.
En grandissant, c'est devenu assez pénible parce que, si nous ne lui présentions pas exactement ce qu'il avait demandé, c'était tout un drame (une petite dictature quoi).
Alors on a arrêté de lui demander, on l'appelle quand c'est prêt.
On cri "A taaaaaable!", comme dans les films, et il arrive sans discuter et en s'exclamant "ça y est? mon dîner est prêt?" ce qui me fait invariablement beaucoup sourire.
Ce petit monsieur au langage parfois soutenu dévore ses assiettes comme jamais.
Je crois qu'il grandit.
Mon pépin aussi grandit...
Il veut manger solide et fait la moue aux purées et aux compotes que l'on lui propose.
Alors je me suis dit qu'il avait probablement envie d'essayer de manger seul.
Alors je lui ai mis un bol de petite pâtes étoiles devant le nez...
Et alors ma cuisine s'est transformé en champ de bataille...
Alors je me suis dit "détends toi, tu n'auras qu'à passer un coup d'aspirateur après, en plus t'as un aspirateur qui aspire et qui nettoie à la vapeur en même temps, no stress...".
Alors je l'ai laissé en mettre un peu partout en continuant de lui expliquer qu'il ne fallait pas renverser son bol, non, c'est pas sympa.
Et alors, après qu'il ait mangé environs 20 pâtes une par une, au bout d'une demi heure quoi), je lai envoyé dans les bras de son papa et j'ai sorti mon aspirateur deux en un...
Ce qui fut une très mauvais idée parce qu'au lieu de se laisser aspirer comme des pâtes normale, ces petites pâtes se sont collées partout: sous mes chaussettes, sous l'aspirateur, contre les plaintes...et c'était affreux.
J'ai terminé de nettoyer le carnage à genoux par terre avec une lavette...
Finit les pâtes étoiles pour un temps, c'est trop de travail.
On est passés au quignon de pain et aux frites...plus simples à ramasser...!
Il y a maintenant presque deux semaines, mon piaf a participé à son premier atelier créatif (en dehors de la maison et de l'école je veux dire), et c'était à la Librairie Tire Lire (qui propose une chouet offre d'ateliers en tout genre pour les enfants).
Au départ, les parents n'étaient pas censés rester mais j'ai du revenir en catastrophe, mon piaf était en pleurs.
Il s'est vite consolé et, beaucoup plus à l'aise avec maman à ses cotés, il a eu bien du mal à se concentrer et à tenir en place.
Il a quand même été au bout et a imaginé un beau portrait en utilisant différentes techniques (collage, découpage, tampons,...) que l'auteure et illustratrice Liuna Virardi, présente pour l'occasion, leur a expliqué et transmis.
Nous somme repartis avec son dernier livre "Imagine", dédicacé par ses soins et, ça je vous l'ai déjà dit, on l'adore et je vous le conseille.
La semaine dernière, je me suis replongée dans mes patrons lalylala et j'ai crocheté pour la seconde fois le jolie mouton Lupo.
C'est l'un des premiers amigurumis que j'ai crocheté et il était destiné au piaf qui grandissait encore dans mon ventre.
J'ai eu plaisir à en faire naître un second, ou plutôt une seconde, puisque qu'on me l'a réclamé version "fille".
J'y ai ajouté ma touche de liberty et je la trouve plutôt mignonne.
Fifille, mais tout en douceur!
Vous le savez, je suis une grande fan de la boutique Chez Ines et Julie , enfin surtout des deux filles a l'initiative de ce projet génial et qui nous accueillent toujours chaleureusement.
Il y a quelques semaines, elles ont lancé le programme des différents ateliers qu'elles vont proposer (à retrouver ici), et elles ont eu la belle idée de proposer un temps dédié aux mamans le mercredi matin.
(Les papas y sont bien entendu les bienvenus, inutile de polémiquer la dessus).
Ca s'appelle "Le temps des mamans" (beh oui des mamans, même si les papas sont le bienvenus je répète) et j'ai participé à la première édition mercredi dernier.
Nous avons été accueillies comme des reines avec boissons chaudes et petits gâteaux.
La table était vivante comme j'aime et un atelier d'initiation au tissage avait été joliment préparé pour nous.
Au delà d'un temps de mamans, je dirais que pour cette première édition en tout cas, ce fut un temps des femmes.
Enceintes, voyageuses, jeunes mamans, enseignantes, en quête d'autre chose,...nous étions 7 femmes et nous avons échangé librement, à coeur ouvert souvent, sans contrainte (merci Inès d'avoir pouponné mon pépin qui avait soif de découverte), l'esprit libéré, et pour ça je leur dit merci.
Ca fait un bien fou.
Cette semaine je me suis aussi rendue compte que mon pépin donc était désormais trop grand pour m'accompagner lors de cours particuliers de crochet.
Heureusement que vendredi matin, mon élève, douce professeure de musique, a été extrêmement bienveillante envers ce petit garçon là qui a terminé les deux heures de cours endormi dans mes bras.
Je le dis souvent, mais au delà de la transmission des rudiments du crochet, ces cours là sont des bulles privilégiées, propices aux échanges enrichissants, parfois aux confidence et au belles rencontres.
Ca s'est encore vérifié vendredi.
Et, grande nouvelle, samedi matin, j'ai accueilli mon premier élève homme en atelier crochet!
Il a participé à l'atelier layette avec sa compagne qui attend un bébé pour l'été.
J'ai encore plus adoré que ce soit dans ce cadre là.
Il s'appelle Dominik et je ne l'oublierai pas!
Sinon, en ce moment je travaille fort sur l'organisation des 4 ans de Marius qui se fêterons en plusieurs fois cette année:
- demain (le jour J), son papa sera en déplacement alors pour apaiser tout ça on part après l'école rejoindre les cousins dans la maison des érables pour souffler les bougies tous ensemble,
- samedi après midi avec les copains de l'école,
- et le dimanche d'après avec la famille et les amis.
Et très vite il faudra penser au premier anniversaire de Martin que l'on fêtera en famille à la fin du mois de mars.
Vous le savez aussi, jeudi nous avons du faire face à des instants difficiles en disant adieu à l'un de mes tontons.
Je ne vais pas vous raconter ici tout ça mais j'avais envie de partager quelque chose d'assez étrange et à la fois peut être normal.
Il y a quelques temps, je vous disais que je me sentais étrangère à ma propre famille, vous en souvenez vous?
Et bien jeudi, sur le parvis de cette église, en faisant cortège derrière mes cousins qui pleuraient leur papa; durant l'office en les regardant tous autour de moi, effondrés; en pensant à mon tonton et à sa présence dans beaucoup de mes souvenirs d'enfant; à la sortie du cimetière à l'heure des embrassade et des soupirs qui soulagent,... je n'avais qu'une chose en tête: notre enfance heureuse.
Mes cousins qui dévalent la rue en pente à vélo, mes tantes qui valsent au son de l'accordéon à l'heure du café dans la cours de la maison où est né mon père (pas celle des érables, une autre), nos pantalons retroussés pour tramper nos pieds dans le ruisseau qui coule en contre bas, la miche de pain à moitié grignottée que l'on nous envoyait chercher à la ferme, les fêtes de village, les feux d'artifice avec nos mains sur les oreilles, les oeufs de pâques et le tout petit sapin de noël sur le rebord de la fenêtre, les grillades et les hommes qui jouent à qui est le plus fort, nos mères qui rient, et nous, insouciants,...
Et l'idée que mes garçons ne connaitraient peut être jamais ça ne me quittait pas, l'envie de leur transmettre tout ça m'a prise aux tripes, l'idée qu'ils ne connaissaient pas certains des membres de ma famille m'a bouleversée au delà du raisonnable.
Même si l'on ne peut pas tous s'aimer de la même façon, il faut que l'on provoque un peu ces moments heureux.
Pour se faire du bien au coeur, pour nos enfants après nous, pour que perdure cet esprit au delà des générations.
On a été heureux tous ensemble, ne peut on pas l'être à nouveau?
Petit message à ceux de ma famille qui me lisent (s'il y en a): je vais vous envoyer un message, bientôt, pour que l'on se réunisse de nouveau, comme avant, autour d'un bon repas, d'une partie de pétanque et d'enfants qui crient.
COUP DE COEUR
Mon coup de coeur de la semaine va au café Chez Léonie que j'ai découvert vendredi et que j'ai immédiatement aimé.
Un endroit cosy au coeur de Toulouse, décoré avec soin. L'accueil est chaleureux, les gâteaux appétissants, les cafés délicieux et jolis (oui oui, jolis) et la carte du midi à l'air excellente.
Une belle et jeune adresse à retenir à Toulouse!
L'ANECDOTE QUI N'A RIEN A VOIR
En maternelle, avant de partir à l'école, en guise de petit déjeuner, je dévorait des biscottes beurrées...avec du roquefort et de la confiture de fraise en garniture.
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