Tout ce que je n'ai pas pu vous raconter cette semaine #6
BLA BLA BLA
C'est reparti comme un lundi, mais un lundi sans départ, sans déplacement.
C'est la semaine sans.
Et c'est très bien comme ça.
Même si parfois ce n'est pas tout à fait facile de se mettre en phase avec tous ces changements.
Ce n'est pas simple de se caler, de se retrouver, de prendre de nouvelles marques.
Oh je sais, ce n'est rien que quelques jours de déplacement toute les deux semaines.
Deux dodos tout au plus, trois quand il n'a pas le choix.
Mais c'est un sacré changement pour la famille "collée-serrée", pour ceux qui ne font rien sans appeler l'autre.
On apprend à vivre un peu les uns sans les autres.
Et il faut prendre de nouvelles marques, de nouveaux repères.
On est pas mal fortiches pour ça nous en fait.
Dans le fond, on aime le changement et donc, même si les débuts sont rarement évidents, on cri, on pleure, on tâtonne, on parle, et à la fin, on s'en sort pas trop mal.
On est cap de tout quitter pour un projet aventureux (on l'attend encore, même si cette histoire de camion aménagé et de voyage avec les enfants nous tend les bras), on espère secrètement un morceau de vie ailleurs, retourner à Marseille, vivre en Californie, s'expatrier au Canada ou encore sillonner les routes du continent américain de haut en bas.
Tout ira, tant qu'on est ensemble.
Le plus dur dans tout ça sera très certainement d'être éloignée des femmes de ma famille, celles de ma vie, des copains aussi parce que quand même.
J'ai beaucoup plus d'attachement aux gens que l'amoureux, pas qu'il soit sans coeur, mais pour lui ça ne constitue pas un argument assez fort pour avorter un projet qui nous tient à coeur.
Enceinte du pépin, notre vie à faillit prendre un tournant important: sa boîte lui proposait un poste en Indes. Sur ce coup là, c'est moi qui ai freiné des quatre fers. Je ne me voyais pas avoir mon bébé loin, si loin des miennes. Je n'imaginais pas une seconde priver mes garçons de leur famille proche dans les premières années de leur vie. J'ai eu peur de les déraciner.
Et Dieu sait que les racines , chez moi, c'est important.
Je crois que j'espère secrètement que mes garçons, plus tard, seront comme moi.
Qu'ils aient des souvenirs d'enfance qui reviennent comme des bouffées de bonheur.
Qu'ils aient la chance de construire un attachement aussi fort avec ma maman que celui que j'avais avec la sienne.
Reproduire...
Souvent on fait tout pour ne pas reproduire, mais ça j'aimerai le dupliquer.
Certainement parce que je n'ai pas fait le deuil de ces moments là.
J'aurais aimé qu'ils durent toujours.
Que je puisse me blottir dans le giron généreux de ma grand mère jusqu'à la fin des temps, que je puisse manger toute la boîte de réglisse au bout de la table de la salle à manger en regardant pour la millième fois la cassette vidéo de "Maman j'ai raté l'avion" pour faire plaisir à ma petite soeur avec elle assise en face de moi (on avait nos places vous savez...), que je puisse pour toujours jouer à la tempête et me pelotonner avec elle sous des tas de vieilles couvertures,...
Ne pas grandir, ça a été très tôt mon leitmotiv, comme si j'avais compris que tout ça allait me manquer terriblement un jour.
Et pourtant, je l'aime aussi ma vie d'adulte, je ne la regrette pas.
Les choses sont parfois tellement contradictoires...
J'ai l'enfance chevillée au corps, ça c'est indéniable.
Je me suis remise à lire (oui parfaitement, je lis au milieu de coussins nonchalamment posés au sol devant mon mur de briquettes...), et l'addiction est revenue comme avant, inchangée et bouillonnante, je ne quitte plus le livre de Marie-Aude Murail, En nous beaucoup d'hommes respirent, même si les époques sont différentes, j'ai l'impression tenace que je pourrais écrire ce genre de livre.
Au delà du fait qu'elle nous fait voyager dans son histoire familiale, elle se livre aussi à une introspection en filigrane et c'est diablement passionnant.
Elle nous livre ses secrets de famille, les correspondances, les photos,...
J'en suis au milieu, et, dès que j'ai un petit temps mort, je l'attrape pour dévorer encore quelques pages.
Il fait écho à ma nostalgie incorrigible et j'adore ça.
Elle y parle d'une boite et de correspondance qu'elle a mis du temps à oser ouvrir et lire.
J'ai une boîte moi aussi, que pour le moment, je n'ai pas le courage de fouiller.
Une vieille boite à biscuits rouillée, remplie de lettres et de petits mots. Un boite qui renferme les débuts, je pense, de couple que formèrent mes grands parents. Récupérée avant que quelqu'un d'autre n'y prêtant pas attention ne la jette, en haut du placard de la chambre bleue, à coté du carton à photos...
Cette année, nous allons, si tout va bien, agrandir un peu notre maison.
Une vraie buanderie pour que mon linge sèche enfin ailleurs qu'au milieu de mon salon; et un espace salle à manger pour respirer un peu et recevoir mieux.
On a aussi des envies de réaménagement de l'existant.
Vous le savez, les garçons partagent leur chambre, et c'est très bien comme ça.
Du coup, nous avons une chambre à l'étage qui est inoccupée et cert un peu de...fourre tout.
C'est vraiment la panique et ça commence à s'entasser gravement.
Mon atelier lui, en au rez de chaussée et n'est pas vraiment mieux rangé. C'est dans mon atelier que dorment aussi les invités.
On envisage donc d'aménager la troisième chambre en atelier / chambre d'amis; et de transformer mon espace atelier en salle de jeu pour désengorger notre salon qui s'apparente actuellement à la succursale d'un magasin de jouets.
J'ai hâte que l'on s'y mette pour y voir plus clair et respirer un peu.
J'ai plongé à pieds joints dans la série The Marvelous Mrs Measel et je suis accro à la jolie Rachel Bresnahan, au synopsis de la série (un femme au foyer juive new yorkaise se fait quitter sans crier gare par son mari et se découvre du talent pour le stand up, le tout dans les années 50), l'esthétique des images (le new york des années 50 donc, les vêtement, coiffures, et autres couleurs pastels,...) et le côté satyrique de tout ça.
Bref, ça va être difficile de décrocher!
Qu'est ce que j'aurais aimé vivre à cette époque, juste pour l'esthétique qui va avec,...alors oui, je sais, la condition de la femme toussa toussa mais sur ce coup la, je l'avoue, je suis complètement et "assumément" futile.
Mais qui sait, peut être que je me serai battue quand même avec mes jolies robes et mes coiffures sophistiquées!
Les ateliers crochet ont repris à Toulouse, tout doucement et j'ai mis à jour quelques dates dans l'article dédié si ça vous tente, c'est par ici.
J'ai en tête d'ouvrir une boutique en ligne pour les grigris d'amour...mais j'ai peur!
Mais je crois que je vais le faire.
Mais je ne sais pas si je suis légitime.
Mais j'ai quand même envie de tenter.
Vous en dites quoi?
J'ai ajouté à ma liste de "projet" celui qui va s'appeler "Crocheteuses du dimanche" et que vous pourrez suivre sur instagram ou Facebook avec le #crocheteusesdudimanche .
L'idée m'est venue hier: le dimanche, quand on a rien de prévu, mes gars font la sieste, et pas moi.
Je ne suis pas une siesteuse, je préfère faire danser mes mains ou mon esprit,...ou les deux.
Et comme ce sont tous les trois de gros dormeurs, j'ai à minima deux bonnes heures de liberté devant moi.
La semaine dernière, juste comme ça, j'ai crocheté une galette des rois, super simple, et j'ai eu envie de partager le tutu minute en story.
Et hier, j'ai eu envie de recommencer avec des cookies.
Et j'ai aussi eu envie de partager.
L'idée donc: mettre à profite la sieste du dimanche pour crocheter un petit quelque chose dont je peux partager ensuite le Do it Yourself minute avec vous pour que vous puissiez reproduire.
Evidemment, les modèles sont de moi, pas question de "piquer" les explications à d'autres.
Du coup ça fait aussi travailler mes méninges!
Pour le moment, les gâteaux sont à l'honneur mais qui sait comment ça peut tourner!
Je vais donc aussi inaugurer ici une série d'articles "Crocheteurs du dimanche" puisque dans l'absolu, un auto minute en chassant un autre, vous pourrez ensuite les retrouver ici.
Ca vous plait?
LE COUP DE COEUR DE LA SEMAINE
Les illustrations de la grande Youlie, qui dessine, un point c'est tout.
Je suis fan depuis des années mais je voulais le crier haut et fort ici.
J'aime tout chez Youlie: ses dessins, son insolence, son compte IG, ses jolis mômes, les projets quelle porte, son franc parler, son insolence...
Je vous laisse aller découvrir la personne et son art si ce n'est déjà fait.
Je vous laisse en tomber raide dingue, comme moi.
L'ANECDOTE QUI N'A RIEN A VOIR
J'aime tellement recevoir du courrier que je suis capable d'aller vérifier la boîte aux lettres 4 fois par jour...
(je n'suis pas folle vous savez?)
oh oui ce doux projet de tour du monde...un rêve qui flotte ici aussi mais bon c'est qu'on est aussi très attaché aux amis et à la famille et chez nous c'est aussi bien moi que l’amoureux !
RépondreSupprimerOn s'est dit avant nos 40 ans ça nous laisse 7 ans devant nous pour nous organiser ou pas
Quelle belle idée ces #crocheteusesdudimanche je me les garde tous dans un coin de ma tête pour étoffer la dinette des garçons. Une dinette en crochet, le pourquoi pour les 1 ans d'edgar je me suis mise au crochet.
Bisous et à la semaine prochaine ;)