Tout ce que je n'ai pas pu vous raconter cette semaine #10

Mardi dernier, je vous l'ai dit dans mon dernier blabla, nous avons verbalisé notre souhait de tenter le rachat de la maison de notre enfance.




Nous étions un peu fébriles et dans l'attente de la réaction de nos oncles à l'heure où je vous avez écrit mes mots.
Pas tellement dans la peur d'un refus mais plutot dans l'expectative de savoir si les trois frères de ma maman seraient enclain à nous laisser un peu de temps supplémentaire pour mûrir notre projet et trouver un financement hypothétique.


Ils ont tous les trois bien accueilli l'idée pour le moment, et notre demande de délai n'a pas l'air de poser problème.
Ce ne sont que des premières réactions et j'ai hate de pouvoir les voir pour en parler avec eux.



De mon côté, mon cerveau a continué à s'emballer et un projet global se dessine.
Je ne suis pas seule à décider et peut être que certaines choses ne seront finalement pas faisables mais ce que je vous écrit ici ne concerne que mes réflexions que j'ai plaisir à partager avec vous.




Dans les faits, il faut que nous rendions cette maison "rentable" pour pouvoir la garder et y passer encore de beaux moments.


L'idée de location saisonnière (sous forme de gîte par exemple) me trotte dans la tête depuis des lustres.
J'avais même proposé à ma maman, qui elle même l'avait proposé à ses frères, de la rénover un minimum pour pouvoir la louer et rentrer dans leurs frais, et donc ainsi garder la maison dans la famille.
Mais ils n'ont pas retenus l'idée, n'ayant pas envie, je pense, de s'embêter avec la gestion que tout celà implique.



Ce qui se dessine donc dans ma tête qui tourbillone et bouillone autour de tout celà serait un projet en trois temps.
Dans un premier temps et à court therme, une rénovation globale et indispensable, puis une mise en location saisonnière pour les groupes, les familles,... (la maison est grande, le jardin aussi).
Puis, dans un deuxième temps, une plannification de stages et une offre de location un peu plus destinée au professionnels, en la proposant comme lieu de séminaire ou de formations.
Et enfin, le troisième volet (qui serait un peu l'aboutissement d'un second rêve pour ma soeur et moi) une offre autour de l'évennementiel  en proposant des choses clef en main, ou pas...

Ca mouline je vous dis...


Mais tout ça ne restera qu'à l'état d'idées fulgurantes et motivantes si nous ne trouvons pas un modèle financier viable...
Et c'est là que se situe notre plus gros frein.
Pas d'apport, des crédit immobiliers sur le dos,...




La partie qui s'annonce est loin d'être gagnée.
Je pense aller rapidement prendre conseil auprès d'un notaire pour y voir plus clair sur la forme que devrait prendre tout ça, puis auprès d'un courtier en prêts immobilier qui pourra certainement nous aiguiller aussi, et enfin j'ai bien envie de participer à certains stages organisés par la chambre de commerce pour commencer à construire un Business Plan solide.


Vous la sentez la motivation à toute épreuve?


S'il y a des professionnels dans la salle, n'hésitez pas à distiller ici vos conseils ou vos expériences, ils seront tous bons à prendre!




Mercredi, nous avons été au parc avec les garcons et, alors qu'ils étaient sagement assis à côté de moi en train de jouer, une dame (peu discrete au demeurant) s'est approchée de nous avec derrière elle deux petits garcons et s'est exclamé "et bien! qu'est ce qu'ELLES sont sages!".




Il y a très longtemps que je ne prend plus ombrage du fait que les gens prennent mes garçons pour des filles sous prétexte qu'ils ont de grands yeux, des cheveux bouclés, une couverture avec un peu de rosen, un visage fin,...(je crois que l'on a eu droit à toutes les raisons du monde, qui ne sont jamais recevables à mon avis tellement elle sont toujours associées à un cliché énorme).




Ca a commencé à la naissance de mon piaf et c'est quasi systématique au quotidien depuis.
Nous prenons toujours ça avec le sourire puisque les gens en face de nous sont bien plus embêtés de s'être trompés que nous au final.
Mais là, quand je lui ai dit avec le sourire "ce sont deux petits garcons", elle a haussé les sourcils, a regardé les siens, puis les miens et elle m'a répondu "Ah bon? Des garçons?".
Elle a presque ajouté "Vous êtes sûre?"
Et malgré mon sourire (la meilleur arme dont je dispose) c'est un peu de colère qui m'est montée au coeur.
Je me suis demandée si elle était consciente de l'impact que ça pouvait avoir sur les enfants cet air condescendant...




Le soir même, un petit garcon qui faisait de la trotinette avec mon piaf, lui ai dit "c'est pas vrai qu't'es un garcon! t'as un chignon et les chignons c'est pour les filles!".
On en est encore là donc...
Je le savais mais ça m'exaspère toujours autant que des adultes conscients véhiculent ce genre d'idées jusque dans les têtes de leur projéniture  (consciemment ou non d'ailleurs).
Mais mince! Eveillez vos consciences messieurs dames!




C'est un piaf tout étonné qui a courrut vers son papa pour lui raconter.
Evidemment, on lui a expliqué que les garçons aussi portaient les cheveux longs et aussi attachés.
Il le sait depuis longtemps.
Il sait aussi qu'il a le choix.
Qu'il peut décider de se faire couper les cheveux si c'est ce qu'il veut.
Je lui pose parfois la question d'ailleurs.
Mais pour le moment, il refuse catégoriquement.




Il y a quelques semaines, c'est une ATSEM de son école qui lui a balancé un:
"Mais dis donc? T'es un garcon ou une fille? Parce que les cheveux longs et les chignons c'est pour les filles! Aux garcons on leur coupe les cheveux! Tu le diras à papa et maman!"
Manque de bol pour elle, nous avons un petit piaf qui a une très bonne mémoire ainsi qu'une bonne élocution et qui nous a tout répété par le menu avec le prenom de la coupable...
Le lendemain, mon homme s'est fait un malin plaisir de lui demander si c'était un probleme que Marius ait les cheveux longs ou attachés, très gentiment et sans lui dire que l'on savait, en lui disant juste qu'il nous avait raconté avoir eu des remarques de certains adultes de l'école.
Dame embarassée, message passsé.


On s'attendait aux regards et aux "réflexions" des autres enfants, on était prêts à expliquer, à donner des outils pour y faire face, mais on ne s'attendait pas à autant d'étroitesse d'esprit de la part d'une professionnelle de l'enfance. En tout cas pas aussi frontalement...


On a du travail les gars pour faire évoluer tout ça!
J'vous l'dit!






Ce dimanche, vous le savez, c'était la grande fête des Supers 4 ans et ma fin de semaine a été totalement consacrée à la préparation de tout ça et je vous en parle très vite dans un article dédié, c'est promis.






Samedi matin, à la recherche de cadeaux pour les grands mères de mon hommes et celles de me fils, je suis entrée pour la première fois dans la minuscule boutique d'une toute jeune fleuriste qui a ouvert ses portes en centre ville de Toulouse il y a peu: Le Jardin de Lucette.




La déco y a été pensée dans les moindres détails, l'accueil y est chaleureux, et il y en a pour tous les gouts et tous les budget dans un tout petit espace: des bouquets de fleurs séchées au plantes un peu plus classiques, en passant par de jolies couronnes et tout plein de succulentes en pot.

Bref, encore une jolie adresse à découvrir!


Et puis, restez connectés, il se pourrait qu'un projet autour du crochet et des fleurs séchées y voit le jour...




Il semble que notre pépin, sous ses airs débonnaires, a découvert les pouvoirs insoupçonnés du cri strident.
C'est relativement pénible puisqu'en ce moment, c'est la seule façon qu'il utilise pour communiquer.
Je lui signe pas mal de choses pour lui donner l'oportunité de se faire comprendre, mais le cri l'emporte. Surtout quand il aperçoit du pain...!


Le Coup de Coeur de la semaine:

Enorme énorme coup de coeur pour le concept pensé par Chloé, alias @croquemoment sur instagram, et pour son art!

Elle vous propose d'illustrer vos moments de vie.
Le concept: vous lui envoyez la photo que vous souhaitez la voir transformer en belle illustration, vous lui racontez ce moment là pour "venir nourir la photo" (ce sont ses mots) en accompagnant votre photo d'un petit texte, et enfin vous lui envoyez une seconde photo qui vient elle aussi "nourir" le moment ("elle a pu être prise quelques secondes après la première, ou pas du tout, ou être un décor, un paysage,...") et c'est celle ci qui accompagnera l'illustration finale dans son post instagram.
La première restant entre elle et vous.


J'ai trouvé ça génialissime et la douceur de Chloé que j'ai pu percevoir à travers nos échanges n'a fait qu'accentuer mon coup de coeur!







L'Anecdote qui n'a rien à voir




Je suis accro aux reportages en tout genre...même les bidons de la TNT sur les familles nombreuses ou les mariages gitans. J'avoue...



Commentaires

  1. Moi je trouve que la location dans un premier temps c'est une bonne idée et ça rapporte de l'argent vite (genre airbnb ou gite) non ?
    Non mais comment on peut dire ça quand on est atsem et qu'on est en contact avec les enfants quotidiennement. Bon la dame encore qui pense que c'est des filles elle est vieille avec des vieux principes mais une ATSEM !!!!

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