Tout ce que je n'ai pas pu vous raconter cette semaine #11

Trois semaines sans blabla, avouez, ça vous a manqué?

De mon côté, la réponse est oui!
Mais parfois il faut savoir ralentir et faire des choix.

Les deux lundi qui viennent de passer ont été plutôt chargés, et l'amoureux étant souvent en déplacements, j'ai choisi de ne pas passer mes lundi soir à bloguer pour que l'on se réserve un peu de temps à deux.
Ma vie est palpitante voyez vous...!

Durant ces trois semaines, il s'en est passé des choses.

Le Magnolia du jardin a fleuri et c'était sublime.

Il y a d'abord eu la seconde semaine des vacances scolaires, passée avec ma soeur et ses petits dans la maison des érables.

Evidemment, vous vous en doutez, ce fut une grande joie pour moi de me retrouver une nouvelle fois là bas.

Je crois que je pourrais ne jamais en partir.
J'en suis sûre en fait.

Je vous l'ai déjà raconté hier sur IG, mais la parenthèse enchantée s'est refermée.
Je ne sait pas pour combien de temps.

Je ne sait pas si on revivra ce genre d'instants suspendus un jour entre ces murs là.

Parfois, je me dis que je suis la seule à en avoir envie si fort.
Je me dis qu'il vaudrait peut être mieux abandonner.
Mais la seconde qui suit je sais où doit se concentrer mon énergie des prochaines semaines: trouver le moyen de revivre ça un jour.
Faire de cette maison la mienne, la notre, et celles de ceux qui voudront venir y fabriquer des souvenirs et y passer des instants heureux.

Nous avons eu la réponse de nos oncles très rapidement après que je leur ai écrit notre envie de tenter un rachat.
La nouvelle a été accueillie plutôt positivement, et pour le moment ils sont plutôt tous d'accord pour dire qu'il ne sont pas pressés.

Le temps pour nous, pour moi, de ficeler un projet solide et d'entreprendre les démarches nécessaires.
De rencontrer les âmes bienveillantes qui m'ont proposé leur aide.
D'en parler encore et toujours pour affiner mes idées.

Ma soeur a beaucoup à faire avec sa nouvelle maison et la nouvelle page qu'elle va devoir écrire. les marques à prendre, ou reprendre. Leur vie à inventer...

Alors je vais m'occuper de tout ça, mais elle n'est jamais très loin de moi vous savez...

J'ai reçu de la part de DMC France un joli colis surprise afin que je puisse tester et découvrir leur coton perlé, vous l'avez certainement vu passer.

C'est vraiment une belle découverte pour moi et je suis devenu complètement accro à ce fil.
Tant à broder qu'à crocheter.
J'ai une folle envie de me fabriquer des napperons en dentelle avec leur coton le plus fin.

Je dois avouer je je suis complètement fan aussi du conditionnement en bobines jolies du coton perlé.
Elles sont pratiques certes, mais elle sont tellement mignonnes!
J'ai envie d'avoir toute un collection maintenant.

Pour les détails techniques, le fil coton perlé existe en 4 tailles: N°3, 5, 8 et 12.
Plus le chiffre est élevé, plus le fil est fin.

Cette variété d'épaisseur permet de jouer sur les reliefs notamment en broderie et le résultat est vraiment très esthétique.

J'ai tout de même un préféré pour broder et c'est le numéro 8.



Pour celles qui se le demandent encore, vous pouvez trouver le patron du dessin que j'ai brodé par ici.

Il y a quelques mois, j'ai rencontré Pascale, la présidente de l'association Ninoo, "pour de vrai".
On se suit depuis des année sur les réseaux sociaux mais la rencontre a enfin eu lieu lors de l'édition Automne du salon Création et Savoir Faire.
J'étais accompagnée d'Adeline (@aliegraphie) , et Pascale nous a très vite parlé des créations que nous avions réalisées pour le Challenge des Makers sur le thème du Mexique.
Elle les avait aimées et avait besoin d'aide pour préparer les ateliers pour les enfants proposés pour le Happy Blue Day 2019.


Le Happy Blue Day, à l'occasion de la Journée Mondiale de Sensibilisation à l'Autisme, est une journée consacrée à attirer le regard sur ce handicap.
Cette année, il à lieu le dimanche 31 Mars 2019, de 10h à 17h à la Galerie Joseph (7 rue Bachaumont, Paris).
Lors de cette journée, des ateliers thématiques gratuits seront donc proposés aux plus jeunes (porteurs de handicap ou non).
Les thèmes des ateliers cette année? Les licornes, les dinosaures, les indiens et le Mexique.
Il y aura aussi de belles créations à acheter dans l'espace boutique, des pâtisseries à tomber et des petits coeurs distribués.
C'est vraiment un chouet moment d'échanges et de rencontres à faire en famille.

Pour en revenir à notre rencontre avec Pascale, nous avons donc accepté de bon coeur de lui prêter main forte cette année en préparant en amont les ateliers qui seront proposés dans l'espace "Mexique".

Au programme: cartes brodées, masques de catcheurs, couronnes de pompons, ex votos,...
Nous aurions adoré être présentes pour animer tout ça mais c'est malheureusement impossible pour cette fois.
Mercredi dernier Adeline, Sabine (@Anisbee) et moi avons pris un réel plaisir à préparer tout ça.

Même si c'est pile cet après midi là qu'ont choisi mes garçons pour montrer leur plus mauvais côté...
Ce mercredi là a été terrible pour moi.


Mon piaf était comme possédé et avait décidé de me tenir tête, d'organiser une rébellion en règle (avec cris, hurlements, colère,...la package complet) et de "perdre" ses doudous que j'ai cherché pendant plus d'une heure et demi.
Me voyant énervée et échevelée, les copines m'ont suggéré d'arrêter ma quête (la nuit était tombée entre temps) et m'ont affirmé qu'ils allaient refaire surface.
J'ai obtempéré en prenant bien soin d'allumer un "petit dessin animé" pour avoir un instant de calme.
Je me suis rassise à la table de la cuisine sur laquelle nous préparions les ex votos (vous suivez?), quand tout à coup, mon regard se pose sur une petite valise en carton, posée là, juste à côté de ma chaise depuis plusieurs heures...
Eclair de génie, j'attrape la valise, je regarde les filles, je regarde la valise, je regarde à nouveau les filles, et j'ouvre...
Les doudous étaient tous là, sagement rangés.
Comment vous dire...

Mon pépin, quant à lui, n'était pas en reste.
Il ne voulait pas quitter mes bras et se faisait comprendre à grand coups de cris stridents (vous savez ceux qui tapent bien sur le système).



J'ai craqué, à l'abri des regards, plusieurs fois cet après midi là.
J'étais désemparée et honteuse.
Ma maison ressemblait à un capharnaüm et je donnais l'impression de ne pas réussir à gérer mes garçons, moi qui ait choisi de faire ça à temps plein.



Les filles ont été plus que bienveillantes, bien entendu, mais le regard des autres est tellement source de pression pour moi.

En temps normal, seule avec eux je veux dire, je n'aurais pas laissé éclater les crises.
J'aurais expliqué patiemment, j'aurais aidé à faire sortir l'énervement, j'aurais proposé des alternatives,...
Seules avec eux, c'est souvent beaucoup plus facile pour moi.

Sous le regard des autres (hormis mes très proches bien sûr) c'est souvent plus compliqué.
Je me sens jugée, décortiquée,...
Et je suis totalement désemparée quand je sens la situation m'échapper.

Va falloir travailler ça hein?

Pendant ces trois semaines sans vous écrire ici, il y a aussi eu le spectacle des Enfoirés à la téloche.
Je vous en parle parce que, chaque année, ça fait ressurgir des souvenirs heureux chez moi.
Enfant et ado, ma soeur et moi, nous n'aurions raté pour rien au monde ce rendez vous.
Ma maman non plus d'ailleurs.


On avait ensuite les spectacles en VHS (je vous parle d'un temps...) et en CD (que les moins de 20 ans...) et, pendant l'année qui suivait, quasi quotidiennement, on refaisait le show dans le salon.
On pouvait faire ça des après midi entiers.
A chanter, danser et rire des petits sketch intermédiaires.
J'ai rêvé devant Goldman, Muriel Robin et les autres des années durant.
On connaissait les spectacles par coeur et on a découvert des dizaines de chansons par ce biais là.
Et évidemment, nous étions, et sommes toujours, sensibles à la cause qu'ils défendent.
J'ai d'ailleurs toujours eu envie de devenir bénévole pour les Restos du Coeur sans jamais sauter le pas.
Faudrait que je me penche à nouveau sur la question.
Cette année encore, j'ai apporté ma modeste contribution à la collecte de dons organisée le week end qui a suivit la diffusion du show.

Mais, en plus des denrées alimentaires, j'ai aussi choisi d'ajouter des serviettes hygiéniques.

Parce que l'on ne parle pas assez de la précarité menstruelle, parce que nous devrions toutes avoir le droit à ces protections qui n'ont l'air de rien.


Parce qu'avoir ses règles ne devraient pas être un tabou (j'en ai encore parlé ce week end devant les yeux écarquillées de femmes de ma génération qui me demandaient de baisser d'un ton parce qu'un homme était dans la pièce. Je regrette les filles, mais non et re non! Sorry but not sorry. Personne ne devrait avoir à en avoir honte ou à se sentir vulnérable dans ces moments là. Y a du chemin à parcourir encore, je vous le dis! Parce qu'en vrai c'est un secret de polichinelle hein!).


J'estime avoir le droit de m'en plaindre quand j'en souffre sans pour autant penser que "de toute façon c'est comme ça", j'en ai aussi assez d'entendre "j'ai mes trucs de fille" parce que ça concerne plutôt tout le monde, et que les hommes ne sont pas exempt de bienveillance nous concernant quand on est pliées en deux ou simplement fatiguées.


Quand mon petit garçon me demande pourquoi parfois je met ces "petites couches" qu'il voit rangées dans le placard de la salle de bain, je lui explique, simplement, avec des mots qu'il comprend, pour que plus tard il soit bienveillant envers les femmes de son entourage dans ses périodes là.
Vous le sentez, je suis convaincue qu'il y a là aussi un combat à mener.

Et c'est Emilie (@happyhappyyeah), Ministre de la clinquance devant l'éternel, qui m'a ouvert les yeux en abordant le sujet librement et régulièrement. Et pour ça, merci Emilie!
Je vous suggère d'ailleurs d'aller lire sa rubrique si juste "Les règles et compagnie".



Pour la collecte des restos donc, j'ai pris mon temps dans le rayon "hygiène féminine".
J'ai pris soin de choisir des protections adaptées au plus grand nombre et avec des ailettes pour plus de maintient.
Et j'ai été heureuse de constater que nous étions au moins trois dans ce rayon à faire la même chose et à tenter de choisir le meilleur pour d'autres femmes que nous même.
Un vent de sororité vous dites?

Mon pépin a eu 1 an (oh mon Dieu déjà...) vendredi, et, en bons parents indignes, nous n'avions même pas un petit cadeau pour le jour J...
Je me suis toujours dit .que je ne ferais aucune différence entre mes enfants.

Sentimentalement je n'en fais pas évidemment.
Mais matériellement ou juste organisationnellement, je dois reconnaitre que si...

Pour le jour des 1 an du piaf, nous avions pris notre journée, nous lui avions offert un gros cadeau que nous avions pris soin de choisir bien à l'avance, nous lui avions consacré tout notre temps.
Bien entendu, mon pépin va avoir sa fête d'anniversaire et ses cadeaux bientôt (dimanche pour tout vous dire), mais pour le jour J, nous n'avions rien prévu...si ce n'est que nous serions sous les érables en famille (et ça c'était plutot génial). Alors la veille, j'ai couru lui choisir un joli livre avec le coeur. Et son papa de son côté a été lui acheter un joli jouet en bois (un petite voiture) pour qu'il puisse le garder longtemps. C'était moins une que nous soyons classés dans la catégorie "Parents Indignes incurables"!
Mais la vie avec deux enfants n'est pas la même qu'avec un seul, il faut se rendre à l'évidence.

Le temps file plus vite. L'attention est mise à rude épreuve.
Mais personne n'est laisé, c'est l'essentiel.
Il faut juste accepter que tout ne puisse pas être identique, que ce soit tout aussi plein d'amour, mais simplement différent.

COUP DE COEUR DE LA SEMAINE DU MOIS

Le projet Mailles Héroïnes  de Rose (@roseetpuiscesttout) (un vent de sororité je vous dit!).

Rose propose aux volontaires de crocheter une poupée (selon un tutoriel bien précis) à l'éffigie de l'héroïne de son choix (célèbre ou non).

Chaque poupée devra être accompagnée de la photo de la personne à qui elle fait référence ainsi que d'un texte expliquant le pourquoi de ce choix.

Rose en sera la gardienne et organisera une grande exposition dont les poupées seront les vedettes.

Les poupées seront ensuite vendues au profit d'un association oeuvrant exclusivement pour les femmes (le choix n'a pas encore été fait).

Evidemment j'ai choisi de faire partie de l'aventure en crochetant plusieurs héroïnes (4 ou 5 si j'ai le temps) et j'ai hâte de les voir prendre vie sous mon crochet.

Je vous en reparlerai au fur et à mesure que j'avancerai!

Mais si je ne sais pas crocheter me direz vous?

Et bien vous pouvez tout de même rejoindre le mouvement en contactant Rose pour qu'elle vous mette en relation avec une (ou un d'ailleurs) crocheteuse (-teur) volontaire qui crochètera une poupée pour vous et que vous pourrez ensuite habiller en utilisant votre ou vos techniques de prédilection (tricot, couture,...).

Alors?

Vous nous suivez?

(pour en savoir plus, il y a aussi un chouet article par ici)

L'ANECDOTE QUI N'A RIEN A VOIR

Sur la seule vidéo que mes parents possèdent de ma soeur et moi enfants (nous avions 6 et 3 ans je dirais), j'envoie bouler ma petite soeur si mignonne et je suis limite insolente avec ma mère...

Voilà voilà...