Tout ce que je n'ai pas pu vous raconter cette semaine #12
Pour commencer, je voulais vous dire merci (oui je sais, c'est pathologique chez moi...!).
Merci pour l'accueil que vous réservez à mes posts sur les réseaux mais aussi à cette modeste petite "chronique" hebdomadaire.
Ma récompense c'est de vous lire et de voir dans vos mots que ça vous plaît, que c'est un rendez vous que vous attendez.
Nous ne sommes pas des dizaines de milliers par ici, quelques centaines tout au plus, mais vos ondes positives valent bien un lectorat plus important.
Certaines me disent être émues, pleurer, rire, en lisant mes lignes.
Et, à chaque fois, ça me semble irréel.
Tout autant que le fait que vous aimiez ces rendez vous.
Alors tout simplement: MERCI (encore et encore).
La semaine dernière, j'ai fais un truc qui me paraissait complètement fou il y a encore quelques temps: j'ai pris mes 2 jolis mômes sous mon bras et je suis allée faire quelques courses en ville, seule avec eux.
Oh je sais, ça semble ridiculement insignifiant.
Je sais, ça ne mérite pas une médaille.
Mais pour moi c'est vraiment un petit exploit.
Quand je suis devenue maman une deuxième fois, c'était un peu ma crainte, à moi, la fille qui aime temps parcourir les rues de ma ville.
Vais je être capable de le faire avec deux enfants en bas âge sans en perdre un et sans devenir folle?
Mon piaf va t il écouter ou risquer de se faire écraser une centaine de fois?
Mon pépin va t il se tenir tranquille dans sa poussette?
Jusque là, c'était plutôt simple: mon piaf n'avait pas spécialement envie de marcher et mon pépin restait calme en écharpe.
Mais je ne risquait déjà que très rarement (pour ainsi dire jamais) l'aventure.
Mais en ce moment, nous prenons un autre tournant: Martin découvre les vastes possibles du déplacement libre (d'où l'état inconstant de mon salon) et n'aime plus vraiment être contraint (tout du moins pas longtemps!) et Marius "est un grand, maman!" et donc refuse la poussette et même la marche que j'accrochais jusque la à la poussette de son frère.
Il veut marcher, courir, sauter, escalader tous les reborde de vitrines (TOUS sans exception), grimper la moindre marche qui croise notre route,...
Mais vendredi dernier, je n'ai pas eu le choix et...dans l'ensemble ça s'est plutôt bien passé.
Si l'on occulte le fait que, la course qui aurait du me prendre 30 minutes en prenant large m'a pris 2h30, que Marius a été pris d'une soudaine envie de "CACA MAMAN!!!!" au milieu de la rue et qu'il s'en est fallut de peu pour qu'il ne soit trop tard, que l'épisode "toilettes dans un bar" nous à pris 30 minutes parce que ce petit monsieur prend son temps pour ces choses là, que les toilettes étaient en sous sol, que j'ai du porter Martin à bras pendant tout ce temps et qu'il n'a pas cessé une seconde de gigoter parce qu'il aurait préféré se trainer sur le sol à la propreté toute relative, et que l'histoire m'a couté deux limonades non terminées pour 7€ parce que la gentille madame ne prenait pas la carte en dessous de 6€.
Nous sommes rentrés échevelés, frigorifiés (oui parce que dans ma hâte et mon optimisme j'avais laissé la totalité des manteaux et couvertures dans la voiture, mais les débuts de soirées sont encore frais à Toulouse voyez vous?), et pour ma part EXTENUEE.
J'aurais pu me mettre au lit à 19h sans aucun souci.
Mais on l'a fait! Je l'ai fait!
Et mes garçons ont été plutôt cool et à l'écoute (merci le petit brief avant de sortir de la voiture et l'histoire de la confiance qui tient beaucoup à coeur à mon piaf).
Il y a quelques mois, on a proposé à mon papa de vider une maison avant sa vente.
Les propriétaires étaient décédés et leurs héritiers n'avaient pas envie de s'embêter avec la logistique.
La contrepartie dans ces cas là: celui qui vide peut garder ce qu'il souhaite et doit jeter le reste.
Il nous avait proposé de passer sur les lieux, ma soeur et moi, pour voir si nous avions envie de récupérer des choses.
Je suis repartie avec une bassine, des couteaux pour tous les jours, un vieux transistor, quelques livres, et...un boite de photos.
Elle sont là, sur mon bureau et je ne sais pas quoi en faire...
Lorsque nous sommes arrivées sur les lieux, on a commencé à fouiller comme on le ferait pour une chasse au trésor.
Au début c'était simple, c'était le salon, les pièces à vivre, la vaisselle et tout ça.
Et, plus on a avancé dans le couloir, plus on a touché à l'intime de ces gens que nous ne connaissions pas.
Les bigoudis dans la salle de bain, les placards remplis de boîtes de médicament, les draps anciens, les lits,...
La dernière pièce, tout au fond, c'était le bureau.
Et c'est dans cette pièce que j'ai eu le plus de mal à rester insensible.
Nous avons ouvert tous les tiroirs et là, en l'espace de quelques tas de paperasse, on a vu défiler leur vie passée.
Des cartes postales, des faire part, une carte de l'ile de Noirmoutier, et des photos par dizaines. Le plus souvent annotées au dos...
Renée, Jacques et Jean, les vacances à Noirmoutier, l'appartement Le Corbusier, l'Afrique, des visages, des sourires, des souvenirs qui ne sont pas les miens ni ceux de ma famille mais qui m'ont attirée irrémédiablement.
Et une réalité qui m'a atterrée aussi finalement.
Comment leur famille pouvait délibérément choisir de laisser tout ça à la poubelle?
Je dis délibérément parce que je sais qu'avant de laisser les clefs à mon papa, les héritiers étaient venus récupérer ce qui les intéressaient.
C'est tellement inconcevable pour moi que mon cerveau n'arrivait pas à intégrer l'information.
J'ai attrapé un tas de photos, j'ai rempli une boite en carton avec.
Et devant les yeux médusés de mon papa et de ceux qui était la, je les ai mises dans mon coffre de voiture.
"Qu'est ce que tu vas en faire?" m'ont ils tous demandé.
Je ne sais pas vraiment, mais je ne peux pas les jeter. C'est impossible pour moi.
Tout bonnement impossible.
Elles sont là, sur mon bureau à côté de moi.
Je ne connais pas ces gens, et pourtant je regarde le visage de Renée et je me dis qu'elle était sacrément jolie...
Mardi dernier, la douce Barbara (c'est elle) est venu s'assoir à ma table de cuisine pour me proposer de m'accompagner dans le projet de nos rêve: le rachat de la maison de notre enfance.
Son travail, c'est d'aider les gens comme nous à réaliser leurs rêves (entre autre chose, parce que Barbara a mille cordes à son arc).
Et quand je discute avec elle, j'ai la sensation que rien n'est impossible.
On a aussi parlé de mes ateliers, de projets fous, et d'avenir.
Elle m'a posé une question et...je me suis retrouvée bien bête : où te vois tu dans 3 ans? Tu te lève le matin et tu fais quoi?
Beh...je sais pas les gars!
J'en sais strictement rien!
Peut être parce que je n'ose pas me projeter sur un futur professionnel dont je rêve en secret...
Va savoir...
En tout cas, on a définit un petit plan d'attaque et les choses sérieuses vont pouvoir commencer.
Parmi les centaines de choses qui ce sont passées la semaine dernière, il y a eu un tour aux urgences pour moi.
J'y ai passé la majeure partie de ma journée de vendredi pour une pyélonéphrite très douloureuse.
J'y suis restée plusieurs heures, sous perf, baladée à droite et à gauche pour différents examens.
J'ai été très bien prise en charge, aucun souci là dessus.
Mais j'étais seule.
Je veux dire, pas accompagnée.
Jusqu'à présent, j'ai toujours eu quelqu'un à mes côté dans ces moments là. Toujours.
Je ne suis jamais partie seule.
Mais vendredi, personne.
L'amoureux au travail à 100 km, ma maman et ma soeur bien occupées à garder les enfants...
Et quand je me suis retrouvée dans un couloir qui paraissait désaffecté, toute seule, dans ma blouse d'hôpital, déposée là par un brancardier, les jambes maladroitement recouvertes d'un drap, mes perfusions dans les mains, en attendant que quelqu'un que je n'avais jamais vu me prenne en charge, sur mon fauteuil roulant, je me suis effondrée.
J'étais perdue et je me suis sentie tellement vulnérable.
La sensation était si forte que ça en était presque inconcevable.
Ma raison me sommait de me ressaisir, parce qu'il faut le dire, rien de tout ça n'était grave.
Mais l'émotion était bien trop forte pour être contenue.
Et puis j'ai pensé à tous les gens que j'avais croisé sur des brancards, au détour des couloirs, seuls eux aussi. Souvent le regard dans le vide.
J'ai pensé que ça ne devrait pas arriver.
Et j'ai versé des larmes sur leur triste sort.
J'ai relativisé le mien, qui n'était pas si terrible au fond.
Mais l'angoisse est quand même montée: et s'il m'arrivait quelque chose, si les analyses étaient vraiment mauvaises, si c'était plus grave qu'il n'y paraissait?
Et puis, les émotions passées, j'ai décidé de prendre soin de moi, de m'écouter un peu plus, d'aller aux toilettes quand j'en avais envie même si j'avais mieux ou plus urgent à faire,...
Ca semble bête, c'est vrai.
Aller faire pipi c'est à la portée de tout le monde.
Une amie proche m'a dit : "tu as attrapé la maladie des femmes surmenées".
Je crois qu'elle a raison.
Prendre le temps de boire et d'aller au toilettes...on verra plus tard pas vrai?
La veille, j'avais aussi discuté avec une instacopine (qui se reconnaitra si elle passe par là) de la propension de nos hommes à écouter leurs besoins primaires.
Chez elle comme chez moi, à peine sorti du lit, l'homme file s'enfermer aux petits coins et il y prend son temps.
Contrairement à nous qui gérons en premier la routine du matin et qui n'allons faire pipi qu'une fois tout mis en route, quand on y pense.
Personne ne nous y oblige hein, soyons claires.
Je n'accable pas nos maris.
Le mien étant plutôt aidant au quotidien.
On a conclu que l'égalité femme-homme passait aussi par là!
Revendiquons le droit (et surtout prenons le temps) d'aller aux "pipiroom"!
Mais pourquoi ne sommes nous pas capable d'être un peu plus à l'écoute de notre corps?
Là et la question...
On gère la situation en premier, nous, ça vient après.
Ce n'est certainement pas le cas chez toutes les femmes, mais je suis certaines que nous sommes plutôt nombreuses dans ce cas.
N'est il pas mesdames?
Merci pour l'accueil que vous réservez à mes posts sur les réseaux mais aussi à cette modeste petite "chronique" hebdomadaire.
Ma récompense c'est de vous lire et de voir dans vos mots que ça vous plaît, que c'est un rendez vous que vous attendez.
Nous ne sommes pas des dizaines de milliers par ici, quelques centaines tout au plus, mais vos ondes positives valent bien un lectorat plus important.
Certaines me disent être émues, pleurer, rire, en lisant mes lignes.
Et, à chaque fois, ça me semble irréel.
Tout autant que le fait que vous aimiez ces rendez vous.
Alors tout simplement: MERCI (encore et encore).
La semaine dernière, j'ai fais un truc qui me paraissait complètement fou il y a encore quelques temps: j'ai pris mes 2 jolis mômes sous mon bras et je suis allée faire quelques courses en ville, seule avec eux.
Oh je sais, ça semble ridiculement insignifiant.
Je sais, ça ne mérite pas une médaille.
Mais pour moi c'est vraiment un petit exploit.
Quand je suis devenue maman une deuxième fois, c'était un peu ma crainte, à moi, la fille qui aime temps parcourir les rues de ma ville.
Vais je être capable de le faire avec deux enfants en bas âge sans en perdre un et sans devenir folle?
Mon piaf va t il écouter ou risquer de se faire écraser une centaine de fois?
Mon pépin va t il se tenir tranquille dans sa poussette?
Jusque là, c'était plutôt simple: mon piaf n'avait pas spécialement envie de marcher et mon pépin restait calme en écharpe.
Mais je ne risquait déjà que très rarement (pour ainsi dire jamais) l'aventure.
Mais en ce moment, nous prenons un autre tournant: Martin découvre les vastes possibles du déplacement libre (d'où l'état inconstant de mon salon) et n'aime plus vraiment être contraint (tout du moins pas longtemps!) et Marius "est un grand, maman!" et donc refuse la poussette et même la marche que j'accrochais jusque la à la poussette de son frère.
Il veut marcher, courir, sauter, escalader tous les reborde de vitrines (TOUS sans exception), grimper la moindre marche qui croise notre route,...
Mais vendredi dernier, je n'ai pas eu le choix et...dans l'ensemble ça s'est plutôt bien passé.
Si l'on occulte le fait que, la course qui aurait du me prendre 30 minutes en prenant large m'a pris 2h30, que Marius a été pris d'une soudaine envie de "CACA MAMAN!!!!" au milieu de la rue et qu'il s'en est fallut de peu pour qu'il ne soit trop tard, que l'épisode "toilettes dans un bar" nous à pris 30 minutes parce que ce petit monsieur prend son temps pour ces choses là, que les toilettes étaient en sous sol, que j'ai du porter Martin à bras pendant tout ce temps et qu'il n'a pas cessé une seconde de gigoter parce qu'il aurait préféré se trainer sur le sol à la propreté toute relative, et que l'histoire m'a couté deux limonades non terminées pour 7€ parce que la gentille madame ne prenait pas la carte en dessous de 6€.
Nous sommes rentrés échevelés, frigorifiés (oui parce que dans ma hâte et mon optimisme j'avais laissé la totalité des manteaux et couvertures dans la voiture, mais les débuts de soirées sont encore frais à Toulouse voyez vous?), et pour ma part EXTENUEE.
J'aurais pu me mettre au lit à 19h sans aucun souci.
Mais on l'a fait! Je l'ai fait!
Et mes garçons ont été plutôt cool et à l'écoute (merci le petit brief avant de sortir de la voiture et l'histoire de la confiance qui tient beaucoup à coeur à mon piaf).
Il y a quelques mois, on a proposé à mon papa de vider une maison avant sa vente.
Les propriétaires étaient décédés et leurs héritiers n'avaient pas envie de s'embêter avec la logistique.
La contrepartie dans ces cas là: celui qui vide peut garder ce qu'il souhaite et doit jeter le reste.
Il nous avait proposé de passer sur les lieux, ma soeur et moi, pour voir si nous avions envie de récupérer des choses.
Je suis repartie avec une bassine, des couteaux pour tous les jours, un vieux transistor, quelques livres, et...un boite de photos.
Elle sont là, sur mon bureau et je ne sais pas quoi en faire...
Lorsque nous sommes arrivées sur les lieux, on a commencé à fouiller comme on le ferait pour une chasse au trésor.
Au début c'était simple, c'était le salon, les pièces à vivre, la vaisselle et tout ça.
La dite bassine |
Les bigoudis dans la salle de bain, les placards remplis de boîtes de médicament, les draps anciens, les lits,...
La dernière pièce, tout au fond, c'était le bureau.
Et c'est dans cette pièce que j'ai eu le plus de mal à rester insensible.
Nous avons ouvert tous les tiroirs et là, en l'espace de quelques tas de paperasse, on a vu défiler leur vie passée.
Des cartes postales, des faire part, une carte de l'ile de Noirmoutier, et des photos par dizaines. Le plus souvent annotées au dos...
Renée, Jacques et Jean, les vacances à Noirmoutier, l'appartement Le Corbusier, l'Afrique, des visages, des sourires, des souvenirs qui ne sont pas les miens ni ceux de ma famille mais qui m'ont attirée irrémédiablement.
Et une réalité qui m'a atterrée aussi finalement.
Comment leur famille pouvait délibérément choisir de laisser tout ça à la poubelle?
Je dis délibérément parce que je sais qu'avant de laisser les clefs à mon papa, les héritiers étaient venus récupérer ce qui les intéressaient.
C'est tellement inconcevable pour moi que mon cerveau n'arrivait pas à intégrer l'information.
J'ai attrapé un tas de photos, j'ai rempli une boite en carton avec.
Et devant les yeux médusés de mon papa et de ceux qui était la, je les ai mises dans mon coffre de voiture.
"Qu'est ce que tu vas en faire?" m'ont ils tous demandé.
Je ne sais pas vraiment, mais je ne peux pas les jeter. C'est impossible pour moi.
Tout bonnement impossible.
Elles sont là, sur mon bureau à côté de moi.
Je ne connais pas ces gens, et pourtant je regarde le visage de Renée et je me dis qu'elle était sacrément jolie...
Mardi dernier, la douce Barbara (c'est elle) est venu s'assoir à ma table de cuisine pour me proposer de m'accompagner dans le projet de nos rêve: le rachat de la maison de notre enfance.
Son travail, c'est d'aider les gens comme nous à réaliser leurs rêves (entre autre chose, parce que Barbara a mille cordes à son arc).
Et quand je discute avec elle, j'ai la sensation que rien n'est impossible.
On a aussi parlé de mes ateliers, de projets fous, et d'avenir.
Elle m'a posé une question et...je me suis retrouvée bien bête : où te vois tu dans 3 ans? Tu te lève le matin et tu fais quoi?
Beh...je sais pas les gars!
J'en sais strictement rien!
Peut être parce que je n'ose pas me projeter sur un futur professionnel dont je rêve en secret...
Va savoir...
En tout cas, on a définit un petit plan d'attaque et les choses sérieuses vont pouvoir commencer.
Moment d'enfance croqué avec talent par Chloé de Croque-Moment |
J'y ai passé la majeure partie de ma journée de vendredi pour une pyélonéphrite très douloureuse.
J'y suis restée plusieurs heures, sous perf, baladée à droite et à gauche pour différents examens.
J'ai été très bien prise en charge, aucun souci là dessus.
Mais j'étais seule.
Je veux dire, pas accompagnée.
Jusqu'à présent, j'ai toujours eu quelqu'un à mes côté dans ces moments là. Toujours.
Je ne suis jamais partie seule.
Mais vendredi, personne.
L'amoureux au travail à 100 km, ma maman et ma soeur bien occupées à garder les enfants...
Et quand je me suis retrouvée dans un couloir qui paraissait désaffecté, toute seule, dans ma blouse d'hôpital, déposée là par un brancardier, les jambes maladroitement recouvertes d'un drap, mes perfusions dans les mains, en attendant que quelqu'un que je n'avais jamais vu me prenne en charge, sur mon fauteuil roulant, je me suis effondrée.
J'étais perdue et je me suis sentie tellement vulnérable.
La sensation était si forte que ça en était presque inconcevable.
Ma raison me sommait de me ressaisir, parce qu'il faut le dire, rien de tout ça n'était grave.
Mais l'émotion était bien trop forte pour être contenue.
Et puis j'ai pensé à tous les gens que j'avais croisé sur des brancards, au détour des couloirs, seuls eux aussi. Souvent le regard dans le vide.
J'ai pensé que ça ne devrait pas arriver.
Et j'ai versé des larmes sur leur triste sort.
J'ai relativisé le mien, qui n'était pas si terrible au fond.
Mais l'angoisse est quand même montée: et s'il m'arrivait quelque chose, si les analyses étaient vraiment mauvaises, si c'était plus grave qu'il n'y paraissait?
Et puis, les émotions passées, j'ai décidé de prendre soin de moi, de m'écouter un peu plus, d'aller aux toilettes quand j'en avais envie même si j'avais mieux ou plus urgent à faire,...
Ca semble bête, c'est vrai.
Aller faire pipi c'est à la portée de tout le monde.
Une amie proche m'a dit : "tu as attrapé la maladie des femmes surmenées".
Je crois qu'elle a raison.
Prendre le temps de boire et d'aller au toilettes...on verra plus tard pas vrai?
La veille, j'avais aussi discuté avec une instacopine (qui se reconnaitra si elle passe par là) de la propension de nos hommes à écouter leurs besoins primaires.
Chez elle comme chez moi, à peine sorti du lit, l'homme file s'enfermer aux petits coins et il y prend son temps.
Contrairement à nous qui gérons en premier la routine du matin et qui n'allons faire pipi qu'une fois tout mis en route, quand on y pense.
Personne ne nous y oblige hein, soyons claires.
Je n'accable pas nos maris.
Le mien étant plutôt aidant au quotidien.
On a conclu que l'égalité femme-homme passait aussi par là!
Revendiquons le droit (et surtout prenons le temps) d'aller aux "pipiroom"!
Mais pourquoi ne sommes nous pas capable d'être un peu plus à l'écoute de notre corps?
Là et la question...
On gère la situation en premier, nous, ça vient après.
Ce n'est certainement pas le cas chez toutes les femmes, mais je suis certaines que nous sommes plutôt nombreuses dans ce cas.
N'est il pas mesdames?
COUP DE COEUR DE LA SEMAINE
La marque Frangin Frangine et leur collection pour enfants rétro à souhait qui se décline du 3 mois au 12 ans.
On peut assortir les frères, les soeurs.
La plupart des pièces sont mixtes et se mixent et il y a enfin du choix pour les garçons!
Et puis, si tu cherche bien sur leur shop, tu peux même t'assortir à tes petits!
Bref, j'adore et je louche sur plusieurs pièces...
Combien de temps vais je me retenir...
L'ANECDOTE QUI N'A RIEN A VOIR
Avec ma soeur, il y a quelques années, on allait souvent faire les courses ensemble.
Invariablement on achetait, en plus de notre liste, deux bonne grosses religieuses au café et on les boulotait avec gourmandise sur le parking de supermarché pour éviter les sermons une fois rentrées.
Gourmandes? Vous avez dit gourmandes?
Commentaires
Enregistrer un commentaire